Avec le retour printemps, les hirondelles nous reviennent d’Afrique après une longue migration. Certaines d’entre elles prendront leurs quartiers d’été le long du canal à Bruxelles. L’an passé, plus de 270 couples d’Hirondelles de fenêtre ont nichés sur les bâtiments de CERES et de SILO. Les Hirondelles de rivage ont occupé près de 60 cavités des murs de berges du canal, mais toujours pas les caissons-nichoirs installés en aval du pont Buda. Un substrat minéral a été ajouté dans les 70 galeries des caissons afin de les rendre plus attractives. Croisons les doigts pour que les hirondelles s’y installent enfin!
Portrait de l’Hirondelle de rivage (film) >
Projet en Wallonie (film) >

Présentes sur nos cours d’eau et canaux, les espèces exotiques invasives constituent une menace pour la biodiversité, mais aussi pour l’économie et notre santé. Afin de réduire leur impact négatif et éviter l'escalade des coûts liés à la lutte contre ces espèces, il est important de les détecter le plus tôt possible. Il s'agit toutefois d'une tâche très difficile, que les scientifiques professionnels ne peuvent mener à bien seuls. Une étude internationale montre que la science citoyenne peut jouer un rôle précieux à cet égard.
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Pour repêcher les déchets flottants à la surface de l’eau du canal, le Port de Bruxelles dispose de trois petits bateaux nettoyeurs et d’un ponton flottant. Ces déchets sont souvent amenés là par le vent, voire jetés directement dans l’eau! Chaque année, ce sont entre 200 et 250 mètres cubes de déchets qui sont ainsi retirés sur une distance de 14 km, sans compter ce qui est collecté séparément (matelas, vélos repêchés à l’aimant et abandonnés sur les berges, etc). Ce chiffre semble être en hausse, et ce malgré les campagnes de sensibilisation.
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L’année 2024 a amené son lot de bonnes nouvelles pour les poissons des cours d’eau et canaux de Flandre. Grâce à la suppression d’obstacles à la migration, à l’amélioration de la qualité de l’eau ou encore à la reconstitution de méandres, une dizaine d’espèces de poissons supplémentaires a par exemple été observée dans la vallée du Démer. Un poisson disparu, la Lote de rivière, a fait son grand retour, et la mystérieuse Loche d’étang est plus répandue qu’on ne le pensait. Le Brochet est quant à lui devenu un allié dans la lutte contre la Grenouille taureau.
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Le média Brut a suivi durant une journée, pour un petit safari urbain en Région bruxelloise, Thomas Jean, réalisateur de la ‘Minute Sauvage’. Passionné de la faune sauvage vivant dans nos villes, qui réussit à s’adapter malgré des conditions particulières, il nous emmène à la rencontre du Renard roux, du Faucon pèlerin, du Lapin de garenne ou encore du Petit gravelot, oiseau rare fréquentant les rives du canal. Cette vidéo sonne aussi comme un plaidoyer pour une ville ‘faune sauvage admise’ et sa cohabitation possible et souhaitable avec les hommes.
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‘Le canal - un corridor écologique au cœur de Bruxelles’ est un projet piloté par Escaut sans Frontières et son groupe
de travail ‘l’Eau dans la Ville’, soutenu par Bruxelles-Environnement et Bruxelles Mobilité et organisé avec la collaboration et l’expertise de Natagora, Natagora Bruxelles, Natuurpunt Brussel, Bruxelles Nature, Bral, Coordination Senne, la Promenade Verte de Neder-over-Heembeek, le Collectif de La Roue, la LRBPO, le GT Hirondelles, la Ferme Nos Pilifs, le collectif bruxellois des Bûûmplanters, le Port de Bruxelles, Écorce et 21 Solutions.