Jusque au début des années 2000, de vastes friches subsistaient encore le long du canal. Sur ces terrains abandonnés, la nature avait progressivement repris ses droits. Durant ces 20 dernières années, l’urbanisation des rives du canal a malheureusement entrainé la disparition de nombre de ces zones vertes atypiques, qui abritent une faune et une flore diversifiée, avec des espèces parfois très rares pour la Région bruxelloise. Dans le cadre d’un partenariat, une petite friche bordant le canal a pu être préservée, et revalorisée à l’occasion de deux gestions effectuées cet hiver.
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Il y a tout juste un an, le voilier Sabali quittait Bruxelles pour sillonner les mers du monde avec pour projet de sensibiliser à l'importance des écosystèmes marins et à la protection des océans, mais aussi pour mener une mission de recherche scientifique sur les mangroves. Avant de partir, l’équipage a rencontré et filmé des personnes qui se mobilisent ici pour l’amélioration de la qualité de l’eau du canal et la préservation de la faune et de la flore qui lui sont liées. Cette démarche se poursuivra tout le long de leur périple, au gré de nouvelles rencontres.
Film >
Le projet Sabali >

Depuis plusieurs années, des espèces exotiques invasives se sont installées durablement dans les eaux du canal à Bruxelles. Parmi celles-ci, le Crabe chinois, aussi dit ‘Crabe poilu de Shanghaï’. Originaire d’Asie orientale, ce crabe migrateur qui se reproduit en mer est arrivé par les ports européens, via les eaux de ballast de navires. Signalé dans le bassin de l’Escaut dès les années 30, sa population connait une croissance importante depuis les années 90. Consommé en Asie, ce crustacé aux pinces velues est chez nous redouté pour son impact négatif sur la biodiversité.
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Le Port de Bruxelles à lancé en mars de cette année une campagne de sensibilisation à la propreté du canal, sous le slogan ‘Le canal, je le kiffe clean!’: campagne d’affichage dans la zone du canal, mais également campagne sur les réseaux sociaux. Si trois bateaux nettoyeurs sillonnent désormais les 14km de canal en Région bruxelloise pour y récupérer les déchets flottants, ceux-ci restent encore trop souvent présents à la surface de l’eau. Nombre de ces déchets, amenés par le vent, proviennent des quais, des trottoirs et des voiries bordant le canal.
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Le site du Meylemeersch à Anderlecht contribue à renforcer la valeur d’un couloir écologique relié au canal: la vallée du Vogelzangbeek. Ce site présente une belle variété de biotopes (bois, mare, prairies,...) attirant une faune diversifiée. La Marais Wiels est une vaste zone humide apparue en 2007 à proximité de la Senne, dans un quartier très urbanisé de Forest. Une belle roselière s’y est développée, et divers oiseaux d’eau y ont trouvé refuge. Mais ces deux sites sont menacés par des projets immobiliers. Découvrez ces coins de nature via deux mini-documentaires de la Minute Sauvage.
Le Meylemeersch >
Le Marais Wiels >

Parmi les différentes espèces de laridés observées sur le canal, les Mouettes rieuses sont présentes en grand nombre. En hiver, la voie d’eau leur sert de corridor de déplacement quotidien sur un axe nord-sud, en matinée et en soirée. Au sud, à Anderlecht, elles peuvent se rassembler en fin de journée par centaines, voire milliers, sur le bassin de Batelage et le bassin de Biestebroeck. Il s’agit d’un pré-dortoir, qu’elles quittent ensuite pour rejoindre, en suivant le canal, leur dortoir pour la nuit (souvent le toit d’un grand bâtiment).
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Le Waterbus est un transport en commun agréable et confortable qui permet de se déplacer sans stress dans la zone fortement encombrée du canal, entre Bruxelles et Vilvoorde. Il favorise la mobilité cycliste en permettant d'y embarquer avec son vélo, et il encourage une nouvelle mobilité piétonne en ‘raccourcissant’ les distances. Prendre le Waterbus, c’est aussi l’occasion de découvrir le canal sous ses différents aspects, notamment ceux liés à la biodiversité, avec par exemple l’observation de plusieurs espèces d’oiseaux d’eau: canards, laridés divers, hirondelles, cormorans,...
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‘Le canal - un corridor écologique au cœur de Bruxelles’ est un projet piloté par Escaut sans Frontières et son groupe
de travail ‘l’Eau dans la Ville’, soutenu par Bruxelles-Environnement et Bruxelles Mobilité et organisé avec la collaboration et l’expertise de Natagora, Natagora Bruxelles, Natuurpunt Brussel, Bruxelles Nature, Bral, Coordination Senne, la Promenade Verte de Neder-over-Heembeek, le Collectif de La Roue, la LRBPO, le GT Hirondelles, la Ferme Nos Pilifs, le collectif bruxellois des Bûûmplanters, le Port de Bruxelles, Écorce et 21 Solutions.