L’Escaut prend sa source au nord de la France et se jette dans la mer du Nord au Pays-Bas. Depuis sa source jusqu’à l’écluse à marée de Merelbeke près de Gand, l’Escaut est appelée ‘Haut-Escaut’. À l’origine, le Haut-Escaut était un cours d’eau sinueux, aujourd’hui nous le connaissons tel un cours d’eau canalisé aux multiples fonctions. En savoir plus >>

À l’instar d’autres cours d’eau, le Haut-Escaut remplit plusieurs fonctions, pas toujours faciles à concilier. Une gestion tenant compte de toutes les fonctions et usages d’un cours d’eau est une gestion intégrée. Le 15 mai 2013, Escaut sans Frontières a eu l’occasion de collaborer avec deux organisations européennes soutenant les projets de coopération interrégionale.
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La ‘Trame Verte et Bleue’ vise à enrayer la perte de biodiversité dans un paysage de plus en plus fragmenté. Cette TVB s’inscrit dans la stratégie Européenne en faveur de la biodiversité. Le Haut-Escaut présente un fort potentiel de réhabilitation de son milieu naturel, surtout dans les méandres abandonnés.
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L’adaptation de la rivière à la navigation combinée à la pollution provenant des ménages, des champs et des industries a provoqué la perte d’habitats naturels et la détérioration de la qualité de l’eau. La qualité de l’eau du Haut-Escaut est moyenne, voire mauvaise, et la vie aquatique s’en trouve fortement réduite. Sans épuration continuelle des eaux usées, il n’y a pas d’amélioration de la qualité de l’eau.En savoir plus >>

Jusque dans les années 1960, de nombreux cours d'eau urbains ont été voûtés ou comblés pour favoriser la circulation et le stationnement dans le centre-ville. Dans les années 1980, un revirement s'est produit et l'on assiste depuis à la réhabilitation de ‘l'eau dans la ville’. Les multiples fonctions du cours d’eau ne sont pas toujours compatibles et d’ambitieux projets de navigation tel que la liaison Seine-Escaut apporte un grand nombre de changements dans le paysage fluvial.
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