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  Plaidoyer pour développer le potentiel écologique du canal à Bruxelles
 
 
 
 

Un territoire canal revégétalisé, c’est ce que les bruxellois attendent et c’est ce qui est adapté à l’amélioration du cadre de vie, au changement climatique et à la biodiversité.
La transformation actuelle du territoire du canal est une opportunité pour répondre aux attentes des citoyens qui veulent une ville plus verte et plus durable.

 
   
 

A Bruxelles, le ‘canal de la Senne’ - ainsi nommé en raison de ses nombreux liens tant historiques qu’actuels avec la Senne, est devenu ‘Le cours d’eau de Bruxelles’ depuis que la Senne a disparu du paysage urbain dans sa partie centrale. A côté de ses fonctions initiales et de manière complémentaire, le territoire du canal - qui comprend la Senne là où elle coule à ciel ouvert - est en train de devenir un nouvel espace de vie pour les bruxellois.

Tant le ‘canal de la Senne’ que la Senne à ciel ouvert et leurs rives ont un important potentiel de reverdurisation. Des espaces verts existent le long de ces voies d’eau, mais la nature est en de nombreux endroits aux abonnés absents, particulièrement au centre-ville.

Plusieurs associations nature et environnement réunies au sein du groupe de travail ‘canal - corridor écologique’ invitent les riverains, les entreprises portuaires et les administrations concernées à contribuer à cette reverdurisation. Les élus communaux et régionaux sont invités à soutenir cette démarche.

   
 



Album photos: ‘Le canal et ses rives’ >
Album photos: ‘Les zones vertes du canal’ >

 
  Révégétaliser les abords du canal: des avantages multiples
   
 
  Améliorer le cadre de vie

La réflexion actuellement menée autour de la revalorisation de ce territoire, via le Plan Canal, le BKP - Plan de Qualité Paysagère et Urbanistique, les CRU - Contrats de Rénovation Urbaine, les PAD - Plans d’Aménagements Directeurs et les Contrats de Quartiers Durables est une occasion unique à saisir pour que, dans cet espace où l’eau est déjà présente, la nature soit pleinement intégrée dans les projets de développement futurs. Cela contribue également à l’identité visuelle de l’ensemble du territoire.

 
 

© Leefmilieu Brussel
En savoir plus: BRUZZ ‘Kanaalzone stikheet’ >
  Lutter contre les îlots de chaleur

Lors des épisodes de canicule comme ceux que nous avons connu ces derniers étés, la végétalisation des abords du canal et une gestion de l’eau sur la parcelle permettraient de lutter efficacement contre les îlots de chaleur, particulièrement dans la partie centrale densément urbanisée à Bruxelles, Molenbeek-Saint-Jean et Anderlecht. En effet, dans ces quartiers ‘à risque’, l’excès de minéral (asphalte, béton, …), en emmagasinant la chaleur, est responsable de hausses de température très importantes en été.

 
 

© Yann Coatanéa
  Renforcer le corridor écologique pour favoriser la biodiversité

Par nature, le canal constitue un biotope aquatique, refuge d’une faune et d’une flore, riche et variée. Sans obstacles en travers de son lit, il joue également le rôle crucial de corridor écologique qui permet aux espèces animales et végétales de se déplacer d’un espace naturel à un autre pour trouver refuge, se reproduire et se nourrir. Le canal étant ininterrompu entre Anvers et Charleroi, cette continuité écologique dépasse largement le seul territoire bruxellois en reliant les berges de l’Escaut et les plateaux Hennuyers.

   
 
© Yann Coatanéa

Album photos: 'Le canal et sa biodiversité' >
 
  'Favoriser la Nature tant dans l’espace privé que public'

La reverdurisation de l’espace tant public que privé permet de relier les nouveaux espaces verts (parc de la Porte de Ninove, parc Béco, parc de la Sennette,…) avec les existants.
Combiné au placement de nichoirs et abris pour la faune spécifique au canal, qui permettent de pallier le manque de cavités naturelles, cela permet de rendre le canal plus vivant.

   
 

© Yann Coatanéa
  Fauchage tardif, fascines et iles flottantes

Une systématisation du fauchage tardif des berges du canal et des bords de route permettrait, en plus d’embellir le paysage, de favoriser les floraisons et fructifications qui attirent une faune diversifiée. Au niveau des berges, souvent en pierre ou en béton, la nature pourrait aussi, à certains endroits faire son apparition, via l’installation par exemple de fascines végétalisées ou encore de petites îles flottantes … ce dont bénéficieraient aussi les quinze espèces de poissons présentes dans le canal.

 
 

© Nos Pilifs
  Bénéfique pour les entreprises portuaires

La gestion écologique des terrains des entreprises riveraines du canal, principalement au nord et au sud de la Région, permet de transformer facilement un pelouse rase et une haie exotique en prairie fleurie et refuge pour la biodiversité. Sur les plus grands terrains, une mare peut facilement être aménagée. Les entreprises qui mettent déjà en œuvre une telle gestion confirment que c’est non seulement parfaitement compatible avec leur activité, mais en plus très apprécié de leurs employés et bénéfique pour leur image. C’est également moins cher que la gestion classique puisque cela demande moins d’entretien.

 
 

© Marcel Rijdams
  Une plus-value pour les quartiers

A l’échelle des quartier et chez les particuliers, la plantation de plantes grimpantes, le verdurisation des rues, la gestion innovante de l’eau de pluie et la végétalisation des intérieurs d’ilots et balcons favoriseraient le rafraichissement de l’atmosphère et embelliraient la ville.

 
 

© Martine Wauters
  Des bâtiments-vivants pour soutenir
la biodiversité


Les nouveaux bâtiments qui prennent place autour du canal pourraient devenir exemplaires et ‘vivants’ en intégrant par exemple des briques-nichoirs, des toitures et façades vertes, une gestion de l’eau sur la parcelle et d’autres aménagements compensatoires pour la nature. Bien étudiés et mis en œuvre, cela permettrait de soutenir la biodiversité au lieu de l’appauvrir.

   
 

Album photos: 'Des exemples concrets à Bruxelles' >
 
 
 
  Impliquez-vous!

Cette réflexion autour du rôle écologique du canal est menée depuis quelques années par des associations réunies au sein d’un groupe de travail ‘canal - corridor écologique’. En 2018 et 2019, grâce au soutien accordé par Bruxelles-Environnement dans le cadre du Plan Nature, des entreprises et riverains se sont engagés dans cette démarche et plusieurs actions ont été entamées.

Les entreprises, collectivités, écoles et particuliers qui souhaitent faire un geste pour la nature dans le territoire du canal sont invités à nous contacter pour recevoir de l’information complémentaire, profiter de l’expertise des partenaires du projet et bénéficier, dans certains cas, d’une visite de diagnostic et de conseils.

Un site internet synthétise l’information sur cette thématique:
www.canaldelasenne.be

Une plus grande verdurisation des abords du canal permettrait à Bruxelles de faire pleinement honneur à son rang de capitale verte, fruit d’un héritage du passé, à faire fructifier pour l’avenir.

 
 

Escaut sans Frontières-Grenzeloze Schelde
groupe de travail 'L'eau dans la Ville'
Janvier 2020

 
 
 

‘Le canal - un corridor écologique au cœur de Bruxelles’ est un projet piloté par Escaut sans Frontières et son groupe de travail ‘l’Eau dans la Ville’, soutenu par Bruxelles-Environnement dans le cadre de l’appel à projets ‘Nature en Ville’ et organisé avec la collaboration et l’expertise de Natagora, Natagora Bruxelles, Natuurpunt Brussel, Bruxelles Nature, Bral, Coordination Senne, la Promenade Verte de Neder-over-Heembeek, le Collectif de La Roue, la LRBPO, la Ferme Nos Pilifs, le collectif bruxellois des Bûûmplanters, Écorce et 21 Solutions.

 


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