L’article (23/06/2017) illustre l’importance de la nature dans cette lutte contre le réchauffement climatique. Il a en effet été démontré que des milieux urbains denses retiennent plus la chaleur que les milieux ruraux. Cela s’explique par la capture de chaleur par le béton et les rues étroites bitumées, tandis que les environnements verts et bleus rendent la chaleur par évaporation et peuvent créer des zones d’ombres.
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En Belgique l’initiation d’une ‘stratégie d’adaptation’ face aux changements climatiques est abordée pour la première fois dans le Plan National Climat 2009 - 2012 de la Belgique. Un Plan National d’Adaptation a finalement été rédigé et adopté en avril 2017 par la Commission Nationale Climat. Outre l’amélioration de la communication et de la cohérence entre les différents niveaux (régionaux, nationaux, européens et internationaux), ce plan vise également à mettre en place un Plan d’Action National. Des plans d’actions sont déjà proposés par les trois régions:
- Région Wallonne: Le plan Air Climat Energie (PACE) >>
- Région Bruxelloise: Le Plan Régional air-climat-éner >>
- Région Flamande: Vlaams Adaptatieplan >>

En Flandre, Aquafin met en place un ‘plan pluie’ afin de lutter contre une des conséquences du changement climatique: les fortes crues. Ils se basent sur le principe que l’eau doit s’infiltrer, être stockée et pour finir se faire évacuer, dans cet ordre. En collaboration avec les communes et les acteurs de terrains, des mesures sont prises afin de créer à terme des villes résilientes à l’excès d’eau de pluie.
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La ville de Gand, inscrite à la convention Européenne des Maires, a été la première ville de Flandre à mettre en évidence l’effet ‘ilot-de-chaleur’. La ville de Gand s’engage à rendre sa ville résiliente aux changement climatiques en limitant les surfaces imperméables par l’augmentation du vert et en maintenant l’eau au lieu de la rejeter dans les égouts.
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À Bruxelles, le groupe de travail ‘Eau dans la Ville’ d’Escaut sans Frontières veut lancer une dynamique réunissant les entreprises, citoyens, associations et pouvoirs publics pour renforcer le rôle de corridor écologique joué par le canal au cœur de la ville. Le but est double: que le canal (et la Senne là où elle coule encore à ciel ouvert) puisse pleinement remplir son rôle de corridor écologique et que dans le même temps le cadre de vie des habitants puisse s’améliorer. Cela offre également l’avantage de contribuer à la gestion des eaux pluviales et la lutte contre les ilots de chaleur à venir.
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À Bruxelles, différents centres de recherche universitaires (VUB, ULB, La Cambre-ULB) en collaboration avec les Etats Généraux de l’Eau à Bruxelles ont mis sur pied un projet visant à rendre le territoire de la Région Bruxelloises résiliente à l’eau: BrusSEau (Bruxelles Sensible à l’Eau).
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En Wallonie, l’AWAC (Agence Wallonne de l’air et du climat), veut inciter les communes à s’adapter aux changements climatiques via la plateforme ‘Adapte ta commune’. Une des réalisations est l’étang de Latour: bassin écrêteur et site de grand intérêt biologique
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Aux Pays-Bas, le Wageningen Environmental Research met en avant l’adaptation aux changements climatiques par les ‘toits verts’. Outre l’isolation des maisons, cela permettra à l’eau de pluie d’être absorbée par les végétaux au lieu de se retrouver dans les égouts.
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En Zélande des aménagements dans le cadre du Plan Delta ont réussi à allier protection contre la hausse du niveau de la mer et revalorisation du la nature du Delta en aménageant une protection côtière ‘verte’ à la place de hautes digues en béton.
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