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En 2008, sous l'impulsion du projet mondial 'Countdown 2010' 1, la province d'Anvers a lancé une campagne intitulée 'Biodiversiteit lokaal BEkeKEN' (la biodiversité observée au niveau local). Joignant ses efforts à ceux de 66 villes et communes, la province met tout en œuvre pour faire progresser la biodiversité dans les vallées.
La décision de faire progresser la biodiversité dans les vallées a été mûrement réfléchie : ces lieux sont en effet des facteurs essentiels de biodiversité, qui abritent, de la source à l'embouchure, de nombreuses espèces prioritaires au niveau provincial comme la libellule, le martin-pêcheur et le chabot. De plus, les vallées constituent des éléments de jonction au sein de l'environnement mais aussi entre les gestionnaires. De nombreux cours d'eau traversent en effet le territoire de plusieurs communes.
Le cahier central du bulletin d'information sur l'environnement de la province, zOOm, publie tous les trimestres des rapports sur ces actions diverses. Un site internet a par ailleurs été créé pour diffuser des informations générales concernant cette campagne.
Ce projet est cofinancé par le projet européen SOLABIO, pour 'SOorten en LAndschappen als dragers voor BIOdiversiteit' (les espèces et sites naturels comme porteurs de la biodiversité). 1 Countdown 2010 : en 2001, les pays européens ont décidé de mettre un terme à la disparition d'espèces végétales et animales avant 2010. Ils ont donc lancé la campagne 'Countdown 2010' en 2004. 2 Migration des poissons : à l'instar d'autres espèces végétales et animales, les poissons ont également besoin d'itinéraires de migration pour pouvoir se déplacer librement au sein des réseaux aquatiques. Selon leur espèce, les poissons migrent sur des distances plus ou moins longues, à la recherche de frayères mais aussi de zones de repos et d'alimentation adaptées. Les interventions humaines sur les cours d'eau (qu'il s'agisse d'ouvrages d'art comme des ponceaux, barrages, moulins hydrauliques, écluses et ponts, de travaux de voûtement, par exemple sous des places ou des villes, de siphons, de pompes d'épuisement ou encore de centrales hydroélectriques) compliquent ou bloquent la migration vers l'amont ou vers l'aval des poissons, quand elles ne les tuent ou ne les blessent pas. Sandra Vandewiele - Conseiller Service Environments et Nature durable, Province d'Anvers Retour vers le sommaire >> |
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