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Lille renoue avec l'eau! Le projet des Quais de la Basse-Deûle, inscrit au programme municipal, constitue la première étape du Plan Bleu lillois
Les Quais de la Basse Deûle permettront ainsi de créer des continuités piétonnes et de développer l'attractivité des sites concernés en les reliant au dynamisme du centre-ville, et cela, tout en favorisant le retour de la biodiversité urbaine. D'ici 2015, les navettes fluviales et petits bateaux de plaisance pourraient traverser l'avenue du Peuple Belge remise en eau devant l’Hospice général qui accueille aujourd’hui l’Institut d’Administration des Entreprises (I.A.E.), pour rejoindre le bras de la Basse Deûle et atteindre le canal Seine-Nord Europe à grand gabarit. Le Plan Bleu de Lille Métropole, dont le Plan Bleu lillois est une déclinaison, a pour objectif de constituer, d’ici 2020-2030, un véritable réseau de canaux et de ports de plaisance structurant l’aménagement de la métropole. Ses autres missions:
Ce projet ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté urbaine de Lille ! Ses détracteurs lui reprochent surtout son coût: 46,7 millions d'euros ! Ce à quoi les adeptes de ce 'retour à l’identité patrimoniale de la ville' répondent que les sources de financement sont diverses et qu’au-delà de l’attrait touristique incontestable, cette voie d’eau au cœur du Vieux Lille constituera un axe de déplacement supplémentaire pour les personnes, atout précieux à l’heure des alternatives à l’automobile ! 'Notre ville est née de l'eau' rappelle Eric Quiquet, adjoint vert à la mairie. Quai de la Basse-Deûle au début du 20ème siècle et aujourd’hui (avenue du Peuple Belge). Autre initiative soutenue par Lille Métropole: la renaissance du bras mort de la Marque, affluent de la Deûle. Les maires des trois communes riveraines Croix, Wasquehal et Villeneuve d’Ascq ont décidé de mutualiser leurs moyens: il s’agit d’innover en permettant à des micro-organismes d’aider à 'digérer' la vase, de faucher régulièrement les roseaux aidant à l’épuration naturelle des eaux. Trois ans seront nécessaires pour que le site redevienne agréable et puisse accueillir des logements à proximité d’une voie d’eau non pas destinée à la navigation mais à créer un espace où l’équilibre biologique permettra à la faune et la flore de renaître. Les promeneurs sont nombreux sur les bords de la Marque. Mais le cours d'eau est sale... Anita Villers, EDA Retour vers le sommaire >> |
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