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INTRO: la liaison fluviale internationale Seine-Escaut
La liaison Seine-Escaut… ou le développement d’une liaison internationale de navigation fluviale entre le bassin de la Seine et de l’Escaut. Les navires d’une charge maximale de 4.400 tonnes devraient pouvoir emprunter cette nouvelle liaison vers 2016
Situation
La fin des embouteillages entre la Flandre et Paris ? La liaison Seine-Escaut offre une solution !
Dans le cadre de ce projet, les plus importants et coûteux travaux seront réalisés en France entre 2010 et 2015. En Belgique, d’importants aménagements vont aussi être apportés aux voies navigables existantes. En marge des autorités régionales et nationales, l’Union Européenne soutien également financièrement ce projet.
Vers 2016, les navires d’une capacité de transport pouvant aller jusqu’à 4.400 tonnes (des bateaux de 185m x 11,4m) devraient pouvoir emprunter cette liaison.
A l’heure actuelle, la partie nord entre Lille et Cambrai est déjà navigable pour les navires de classe IV (jusqu’à 1.500 tonnes) et la partie sud jusqu’à Compiègne et Paris n’est navigable que pour des navires de classe II (jusqu’à 650 tonnes, types ‘Spits’, ‘Kempenaar’ et ‘Canal du Nord’).
Actuellement, les bateliers doivent naviguer 3 à 4 jours pour se rendre de l’Escaut occidental jusqu’à Paris en navigation intérieure, car sur ce trajet d’environ 300 km, beaucoup d’écluses sont à franchir. Ce passage entre la Belgique, les Pays-Bas et le nord de la France n’est donc pas optimal et est peu utilisé par les navires, qui préfèrent emprunter d’autres itinéraires. Vers 2016, Paris et la Zélande pourront être reliés en deux jours (30 à 35 heures) et les capacités de transport seront multipliées par sept.
(cliquez sur la carte pour le pdf)
Pourquoi?
Le 29 octobre 1993, le Conseil de l’Union Européenne avait décidé de développer les réseaux de transports trans-européens, entre-autre le réseau des voies navigables. Cette décision portait sur la réalisation de meilleures connexions aux points faibles de ces réseaux.
Des études ont montré qu’en fin de compte ce développement des connexions entre le bassin de la Seine et celui de l’Escaut était un investissement intéressant pour la Flandre. Le réseau de 1.100 km de voies navigables en Flandre forme une plaque tournante pour la navigation intérieure en Europe. Il offre une liaison durable, écologique et sûre entre les grandes industries et centres de services de notre continent.
La liaison internationale Seine-Escaut fait partie des trente projets prioritaires des Réseaux transeuropéen de transport (RTE-T) concernant le transport de marchandises. Dans ce projet, deux sections prioritaires ont été définies : Compiègne-Cambrai et Deûlémont-Gand.
Merci à Willem Van Crombrugge, chef de projet Seine-Escaut, W&Z département Haut-Escaut.
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