Des infrastructures plus vertes
pour lutter contre les inondations

L’imperméabilisation excessive des sols par l’urbanisation joue un rôle important dans le processus qui amène finalement une rivière à déborder. Pour résoudre ce problème les pouvoirs publics ont par le passé surtout pensé: digue, barrage, canalisation, voutement,... Mais les systèmes naturels peuvent aussi contribuer de manière significative à la régulation de l’écoulement de l’eau, tout en apportant un bénéfice écologique indéniable.

L’intérêt pour ces mesures naturelles de rétention d’eau, qui font partie de ce que l’on appelle plus globalement les ‘infrastructures vertes’, a émergé fortement au niveau Européen en 2013. D’abord suite à la publication de la Communication sur les infrastructures vertes le 6 mai 2013 où le rôle de ces mesures naturelles est mis en avant et où la Commission propose un soutien à leur inclusion au sein des 2ème Plans de gestion de bassin hydrographique d’ici décembre 2015 (les Plans de gestion des risques d'inondation y figurent notamment).

Le bénéfice des infrastructures vertes n’est pas négligeable et bien détaillé dans la Communication sur les infrastructures vertes.

Zone d’immersion temporaire du Lietensbeek remplie d’eau de débordement du cours d’eau © Enghien - Edingen.
Cette ZIT, sert à la fois de zone de réception des eaux, de refuge pour la biodiversité et de zone pédagogique et d’observation du milieu naturel.

Source(s): Karine Thollier, "Inondations, quelles solutions?",
Fédération Inter-Environnement Wallonie, 16/01/2014 >>



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