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  INFO n° 77 - décembre 2017    
 
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Le réchauffement de la planète a-t-il un impact à Gand?
 

La terre se réchauffe par un effet de serre, qui est renforcé et accéléré par les émissions massives de gaz à effet de serre dues aux activités humaines. Ce réchauffement mondial entraîne des conséquences diverses, notamment à Gand.



Impact sur la météo, la faune et la flore
  • L’été, nous connaissons souvent une canicule insupportable, avec des vagues de chaleur plus fréquentes et plus longues.
  • L’hiver, les pluies persistantes se multiplient, avec une élévation du niveau des eaux dans les zones à risque.
  • La probabilité de subir des averses violentes augmente, ce qui peut provoquer des inondations, principalement dans les quartiers densément peuplés.
  • L’allongement des périodes de sécheresse pendant l’été fait baisser le niveau des nappes phréatiques, avec des conséquences néfastes pour les arbres et les plantes.
  • En cas de sécheresse prolongée, le niveau des rivières et canaux diminue, ce qui menace l’approvisionnement en eau potable et gêne le transport fluvial.
  • Plusieurs espèces de plantes et d’animaux risquent de disparaître à défaut de s’adapter à un environnement qui évolue rapidement.
  • Diverses espèces méridionales (exotiques) sont observées plus fréquemment à Gand que par le passé. Citons notamment le phanéroptère commun, le lézard des murailles, l’Argiope frelon (une espèce d’araignée), le Guêpier d’Europe (une espèce d’oiseau), ainsi que diverses espèces de libellules, de champignons et de plantes.
L’effet d’îlot de chaleur: jusqu’à 8°C de plus dans le centre-ville

Les villes sont sensibles à ces conséquences du changement climatique et Gand n’échappe pas à la règle. Elle est la première ville de Flandre à cartographier ce qu’on appelle l’effet de l’îlot de chaleur. La démarche a montré que le centre-ville se réchauffe plus facilement et qu’il peut y faire jusqu’à 8°C plus chaud lors d’une chaude nuit d’été qu’en zone rurale. Une différence imputable principalement au bétonnage et à la trop faible quantité de verdure. L’effet d’îlot de chaleur entraîne de nombreux risques pour la santé, notamment chez les bébés et les personnes malades ou âgées.
Or, le réchauffement climatique ne fera que renforcer cet effet. Des précipitations violentes augmentent aussi le risque d’inondation, du fait d’un débordement des rivières et canaux et d’une saturation du système d’égouttage. La ville doit donc s’y préparer et agir dès maintenant.

Gand, une ville résiliente aux changements climatiques

Le changement climatique aura un impact sur notre quotidien. Soucieuse de l’habitabilité de sa ville, l’administration communale s’engage de faire de Gand une ville résiliente aux changements climatiques. Elle a d’ailleurs signé la convention européenne sur l’adaptation aux changements climatiques 'Mayors Adapt'. Ainsi, la ville s’engage à s’ajuster aux conséquences des changements climatiques en prévoyant plus de vert et moins de surfaces imperméables telles que la pierre, l’asphalte et le béton. Mais aussi en retenant l’eau sur place au lieu de l’évacuer directement vers les égouts.

Verdurisation de la ville

Multiplier les espaces verts en ville permet à l’eau de s’infiltrer dans le sol, rafraîchit l’air grâce à l’évaporation et donne de l’ombre en été. Jardinets de façade, arbres dans les rues, zones vertes, parcs, tous ces éléments ont un rôle important à jouer. D’autre part, des actions très simples comme remplacer l’asphalte de couleur sombre par du béton plus clair, permettent de lutter contre la chaleur. Le béton réfléchit davantage la lumière du soleil et retient moins la chaleur en été.

6.700 m² de nouvelles toitures vertes

Pour retenir un maximum d’eau de pluie, il est possible d’installer une citerne et réutiliser l’eau de pluie, par exemple pour alimenter les W.-C. ou la machine à laver. Ou aménagez une toiture verte, ce qui permet de stocker les eaux pluviales. La Ville de Gand prévoit des subsides pour ce type de travaux. Depuis 2013, ce sont plus de 6.700 m² de toitures qui ont été verdurisées.

Plus de verdure, moins de béton

Chaque fois que c’est possible, la Ville de Gand opte résolument pour la verdurisation.
En voici quelques exemples:
  • La place Emile Braun était une étendue plate et asphaltée qui servait de parking.
    Depuis son réaménagement, elle a été verdurisée et des arbres ont été plantés.
  • Lors des travaux de la rue Belfort, des arbres ont été plantés des deux côtés.
  • Le trottoir de l’avenue Alfons Braeckman a été transformé en une berme couverte de
    plantations et sans la moindre surface asphaltée.
  • Ces dernières années, la Ville de Gand a ouvert de nombreux parcs: le parc Coupure,
    le parc Lousberg, le parc Acacia, etc.
  • Parallèlement, la Lieve et le Nederschelde ont été rouverts.
  • Dans le lotissement De Lange Velden, l’eau de pluie qui tombe sur les nouvelles routes est récupérée afin qu’elle puisse s’infiltrer dans le sol.

Source: https://klimaat.stad.gent/nl/beinvloedt-de-opwarming-van-de-aarde-gent



 
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