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Le sentier tel qu'il était autrefois (© cebe) |
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Le Moeraske pendant les travaux aux voies du chemin de fer (© cebe) |
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Le sentier saccagé… (© cebe) |
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Le site naturel du Moeraske, classé comme 'zone de haute valeur biologique'
et propriété de la SNCB, a été, ces dernières années, plusieurs fois victime
d'opérations de désherbage chimique, de déversements de débris de construction,
de passages dans les prairies de véhicules lourds effectuant des travaux aux
voies de chemin de fer. En décembre 2006, lors du remplacement de supports de
caténaires par la SNCB, 1.000 m³ de terres de déblais ont été déversés dans
la zone classée au mépris de tout respect du site, de sa faune et de sa flore.
Les sentiers du site ayant été défoncés par les engins de chantier lors de
ces nouveaux travaux - certains sentiers ont vu leur largeur tripler - la
SNCB a, cette fois, promis de réparer les dommages. La qualité des travaux
de réparation laisse cependant à désirer. Les entrepreneurs ont comblé en
effet les profondes ornières creusées par les engins, mais ce faisant, ils
ont aplani et tassé le sol dans toute la zone, ce qui risque de nuire à la
repousse des végétaux.
La CEBE-MOB (Commission de l'Environnement de Bruxelles et Environs asbl -
Milieu Commissie Brussel en Omgeving vzw) qui s'occupe de la gestion du Moeraske
depuis 20 ans, dénonce le non-respect récurrent de la SNCB à l'égard de cette zone
naturelle. Afin d'y remédier, il faudrait que l'ensemble du site acquière le statut
de 'réserve naturelle'. Le monde associatif, et principalement la CEBE, sont demandeurs
quant à ce changement de statut. L'obligation incombe d'ailleurs à la SNCB d'entamer
les démarches pour que le statut légal de réserve naturelle puisse être donné au site.
C'était l'une des conditions imposées lors de l'octroi du permis d'environnement pour
les importants travaux d'aménagement de la ligne TGV. Malheureusement, la SNCB n'a
jamais appliqué ces prescriptions. Pour la CEBE, il s'imposerait dès lors que la
Ministre de l'Environnement prenne les mesures nécessaires pour protéger l'ensemble
de ce site - dont la superficie s'étend sur 14 hectares - en lui accordant
définitivement le statut de réserve naturelle.
Pour plus d'information et photos, consultez le site www.cebe.be
ou contactez Bart Hanssens ()
Vanessa Van Liedekerke
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