'Hier hangt de lucht vol weemoed, en de stank is er om te snijden .' (1) C'est ce que nous fredonnait, au début des années septante, Kris De Bruyne dans sa chanson intitulée 'VILVOORDE-CITY'. A l'époque, si Vilvorde était connue, c'était uniquement par ses industries polluantes ainsi que ses nuisances olfactives et environnementales. A cette période, les meilleures années appartiennent au passé. C'était le temps où les usines de fabrication de coke et de poêles, les sociétés métallurgiques, les industries de peintures et chimiques de même que les usines d'assemblage automobile dynamisaient l'économie de la ville.

A la fin des années quatre-vingts, l'avènement des chaînes de télévision commerciales a réveillé la cité. Les choses bougeaient à nouveau. Les rues ont subi un lifting, des bureaux, des magasins et des habitations ont fleuri et plusieurs immeubles ont été rénovés de fond en comble.

Lorsqu'il y a quelques années, d'aucuns ont commencé à rêver de s'installer à proximité de l'eau avec vue sur le parc des Trois Fontaines, nombreux sont ceux qui ont secoué la tête d'un air apitoyé. Et au moment où une réflexion sur le sujet a vu le jour et que tout le monde a commencé à y croire, le challenge VILVOORDE WATERSITE était né.

Dans la zone du canal, l'Histoire n'est jamais loin. Il subsiste un arrière-goût amer: en effet, les anciennes industries ont laissé autre chose que leur carte de visite. La nature des activités passées a très fortement porté préjudice à l'environnement de cette partie de la ville. La question de savoir à quoi il fallait consacrer cette zone est dans les premiers temps, restée en suspens. Il n'était vraiment pas si facile de déterminer ce qu'il fallait faire du sol. Mais boucler le budget était peut-être le problème majeur.

La société Novovil a mis la reconversion sur les rails. Toutefois, on ne disposait d'aucune expérience en la matière de sorte qu'il a d'abord fallu mettre au point une procédure avant de songer aux projets. Cette entreprise, de concert avec les responsables communaux et la Waterwegen en Zeekanaal NV, a cherché des solutions et des structures innoventes pour déboucher sur de nouveaux développements. Le projet pilote sur les brownfields (2) et surtout le projet de modernisation de la ville représentaient les clés qui ouvraient la voie à la réhabilitation de la zone du canal. Toutefois, il faut aussi remercier quelques investisseurs privés qui ont pris des initiatives. A présent, il est non seulement possible de présenter un projet de quartier totalement rénové, mais aussi quelques projets très concrets pour lesquels les premiers gros travaux d'infrastructure sont déjà en cours d'exécution.

Lors d'un projet de réhabilitation, l'accent est mis sur l'aspect extérieur d'un espace. Toutefois, la dimension socioéconomique ne doit pas en être dissociée. Il en va de même pour le volet communication qui joue un rôle prépondérant et, qui en tant que composante, contribue à la qualité du projet dans sa globalité.

C'est pour cette raison qu'une partie des bâtiments situés en face de l'église qui se trouvent sur le terrain de l'ancienne usine à gaz sert de POINT D'INFORMATION afin que tout un chacun puisse s'associer davantage aux développements. Les maquettes, les présentations multimédias, les plans et les photos de 'WAT ER is, was en komt', doivent éclairer le visiteur sur le passé et le présent de la ville, mais aussi sur son avenir.


Quiconque souhaite en savoir davantage sur ce projet peut se RENDRE au POINT D'INFORMATION:
tous les jours, en matinée de 10 à 12 heures ou sur rendez-vous - Tél 02 251 55 25 -
info@novovil.be - www.vilvoordewatersite.be

(1) Ici, l'air n'est que mélancolie et la puanteur est infernale (traduction libre)
(2) Brownfield désigne un ensemble immobilier dont l'expansion, le développement ou la réhabilitation sont compliqués par la présence avérée ou potentielle de substances dangereuses, polluantes ou contaminantes
(3) De l'eau, aujourd'hui et demain (traduction libre)

Rik Platteau,
Project manager du Watersite

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